Le prix du Henry Hub a touché un point bas à 2$ en avril, mais est remonté à 3,4 $, moins que les 4 dollar autour duquel il tournait de 2009 à 2011, mais déjà une remontée :
Surtout la production qui augmentait fortement en 2010/2011, est maintenant à un plateau :
(depuis http://www.eia.gov/forecasts/steo/report/natgas.cfm )
Le Henry Hub est juste un point aux US, le prix spot à New York a quand même lui touché les 10$ en pleine vague de froid récemment, ce prix est extrêmement sensible à la capacité de transporter le gaz. Or les US sont en train de rajouter des capacité d’exportation : U.S. closer to being major natural gas exporter
Le site suivant est une documentation très complète de la dynamique réelle d’extraction à la fois du schistes et des huiles : http://shalebubble.org/drill-baby-drill/ Rien que les schéma racontent une grand partie de l’histoire : http://shalebubble.org/graphs/
Il démonte que le maintien de la production ne peut se faire que par une fuite en avant, toujours rentable pour l’instant pour le pétrole, avec un nombre de puits qui progresse, mais par contre le nombre de puit de gaz est déjà stable, or vu les courbes d’évolution de la production de chaque puit, ça ne peut que avoir pour conséquence une diminution de la production assez rapidement. Il faut voir quel niveau de prix sera suffisant pour relancer l’exploration. Sachant qu’il faut aussi intégrer à l’histoire les réaction des investisseurs en bourse quand ils commenceront à comprendre précisément combien il faut investir pour maintenir la production.
J’oubliais un « détail », une bonne partie du gaz produit est en fait un sous-produit de l’extraction des huiles de roche-mère (dakota et Bakken principalement), et continuera à être extrait même avec des prix non rentables. Il faut voir combien cela pèse sur l’ensemble du marché.